Les pensées reste seuls (PV : Dragounet)

C'était le matin, un matin frais. La brise de l'aurore m'avait réveillé. Pour une fois, je m'étais levé très tôt, et pile à l'heure pour pouvoir préparer la patrouille de l'aube. Je sortis de ma tanière et je regardais un peu autour de moi. Il n'y avait personne, à part quelques guerriers qui mangeait.Je vis du coin de l'oeil la chef se diriger vers la sortie du Camp, je compris que je devrais organiser la patrouille de l'aube seul. Je choisis deux guerriers qui seront accompagnés de leurs apprentis. C'était équitable au moins. J'allais leur annoncer la nouvelle et je me dirigeais à mon tour vers le tas de gibier, si abondant en cette saison. Mon regard coula vers une musaraigne dodû et j'allais la deguster dans un coin tranquille. Je réfléchissais, ou à bien pu aller Etoile de Flamme de si bon matin ? J'ai decidé de suivre son odeur et de voir ou allait-elle, peut-être vais-je découvrir quelque chose...
Son odeur menait tout droit vers les abords de la rivière, ou s'y écoulait une rivière pure qui permettait de ramener de l'eau pour les anciens ou les reines, c'est aussi un bon endroit pour pouvoir chasser des rat d'eau avant la saison des neiges. J'étais presque arrivé, l'odeur d'Etoile de Flamme se mêlait à celle des proies alléchantes, mais je devais résister à l'envie d'en attraper une. J'arrivais à destination, je vis Etoile de Flamme attraper une proie, puis j'alla me cacher derrière un buisson. Tout à coup, Etoile de Flamme se mit à humer l'air d'un air pensif, elle s'assit puis miaula assez fort pour que je puisse l'entendre.

→ Montrez-vous ! ←

Je sortis du buisson afin de me montrer, au début j'hésitais pusi je me lança.

→ Ce n'est que moi, Envol du Dragon. Je t'ai suivi pour voir ce que tu manigançais. ←

La meneuse soupira de soulagement puis un blanc se fit. Je ne savais pas quoi dire et elle semblait songer profondemment. A quoi pensait-elle ? Elle était si mysterieuse, elle se referme sur elle et ne partage pas trop ses opinions. Était-ce de la timidité ou bien autre chose ?

Le temps passait, j'en avais assez de ce blanc ! Pitié il faut que je réfléchisse à ce que je dois lui dire pour engager une conversation. Non, rien ne me passait par la tête. Je finis par me contenter de regarder autour de moi et de voir la végétation vivre. Le temps semble passer si lentement, pourtant la patrouille de l'aube est surement rentrée au Camp. Soudain, une brise apporta le fumet d'un merle qui volait pas loin. La meneuse sembla ne plus songer puis elle se mit à parler.

→ Tu a bien dormis,Envol du Dragon ? La patrouille s'est bien passée ? Questionna la meneuse d'une voix qui trahissait son inquiétude pour une chose. La saison des feuilles mortes vient à grands pas, et nous avons toujours des problèmes avec les guerriers des autres Clans. ←

Je compris enfin ce qui la tracassait. Ca semblait si évident, le Clan du Vent chasse si près de nos frontière qu'il y a de quoi s'inquiêter. J'ai même l'impression qu'ils essaye une strategie pour avoir plus de territoire... Après avoir songé à mon tour je lui répondit calment.

→ Les temps sont durs, Etoile de Flamme. Mais il faut perserverer car le Clan du Tonnerre sera le plus fort ! Sinon, la patrouille va bientôt revenir, il faut qu'ont rentrent avant que les autres -au Camp- ne s'inquiêtent d'avantage. ←

A ces mots doux que je lui ai dit, elle sembla acquiescer. Apparemment je pense que je l'ai un peu réconforté. Nous nous dirigeâmes en direction du Camp. Avant tout il fallait que je me degourdisse les pattes ! J'huma l'air puis je sentis une odeur de lapin. Je me mis en position de chasse, face au vent puis j'avança doucement. Je bondit jusqu'au lapin puis je visa sa nuque. Je l'acheva d'un coup de patte puis je pris ma proie dans la gueule. C'était un bon début, mais il était plus important de rentrer. Je vis du coin de l'oeil Etoile de Flamme attraper aussi une proie. J'étais ravis. Nous continuâmes à avancer vers le Camp puis nous rentrâmes en paix. Le Camp semblait agiter... Que se passait-il ?

Je regardais partout. Dans la pouponnière, les chatons tremblaient de peur avec leurs mères qui protegeaient la pouponnière tant bien que mal. Les anciens protégeaient aussi leur tanière. Une ambiance qui fait froid dans le dos. Pourquoi ? Car le Clan du Vent attaque. Une grande bataille fesait rage, je n'en revenais pas ! Je sentais un mauvais presentiment depuis ce matin. Je fus entrainé au sol à cause d'un matou adverse. Nous roulâmes au sol ensemble. Puis avec mes pattes arrière je le repoussa. Il me mordit une oreille mais je me laissa pas faire et je lui planta mes crocs dans sa gorge en lui lacerant le ventre. Le chat poussa un miaulement et s'enfuit en titubant. Un autre guerrier adverse fonça sur lui mais il l'evita en fesant volte face puis mordit sa queue. Puis je regardais dans tout els sens, les sens en alerte. Je vis Etoile de Flamme assaillit par deux chats. Un mâle robuste et une femelle. Je fonça sur le mâle et l'ejecta violemment au sol. Je lui envoya un coup de griffe sur le museau. Le mâle contrarié me plaque au sol et me martela le flanc. Je poussa un crie de douleur. Un éclair noir fila puis mon assaillant se fit ejecter, c'était Etoile de Flamme. Je poussa un soupir de soulagement, j'ia crus que j'allais y passer. Enfin, un calme se fit. Apparemment, il n'y avait plus aucun ennemis. Pourquoi ont-ils decidés de nous attaquer ? Je n'en sais rien, nous parlerons surement pendant la prochaine assemblée. Je sortis de mes pensées puis j'alla voir Nuage de Menthe qui saurait surement soigné mes vilaines blessures. Elle m'acceuilla comme d'habitude avec son visage exprimant chalereusement la bienvenue dans son antre. Elle cicatrisa mes plaies, malgrès que je grommelais tellement j'avais mal.
Plus tard, vers le soir, j'entra dans la tanière de notre chère meneuse. J'avança avec une démarche hésitante. Mais je pris mon courage à deux mains et j'alla la voir. Elle remua ses oreilles en m'entendant arriver.

→ C'est moi, Etoile de Flamme. Comment vas-tu, tu n'es pas grièvement blessée ? ←

J'essayais de l'appaiser malgrès que je savais que quelques chose la tracassait.